Standing in the Shadows of Motown
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pas seulement du sujet du film.
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L'une des images emblématiques du film
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est inspirée d'une anecdote
qu'on a racontée à Allan,

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James Jamerson faisait
danser les fourmis avec un élastique.

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Pour moi,
ça montre comment un enfant

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se met à interagir
avec le monde de façon créative,

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l'exaltation que suscite ce don,
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et les sensations qu'il lui procure.
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Il me semblait pertinent
de commencer par ça.

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C'est un symbole, comme
le "rosebud" dans Citizen Kane,

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on y revient
plusieurs fois au cours du film.

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C'est censé représenter
l'enfance de James Jamerson

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à Edisto lsland en Caroline du Sud.
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C'est le tout début
du film

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et c'est très bien
qu'on commence avec Joe Hunter...

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C'est sa maison
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dans la banlieue de Detroit.
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Joe a été le premier
chef d'orchestre de la Motown.

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Il a joué un rôle important
dans la création de la Motown.

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Berry lui avait demandé
de l'aider à recruter des musiciens.

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Joe est un conteur
fabuleux.

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Il était un des personnages préférés
de l'équipe du film.

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Toutes les histoires de Joe
commençaient par la phrase:

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"On est allés au bar du coin..."
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Les gars l'ont surnommé
"l'inspecteur du bar du coin".

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Il a l'art de créer des histoires,
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et le plus beau,
c'est qu'il ne raconte pas de bobards,

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ces histoires sont authentiques.
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Avant le tournage,
j'ai passé du temps à me documenter,

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Joe dit la vérité
et il a une mémoire phénoménale

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pour un homme de 75 ans.
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Quand on a commencé à filmer Joe,
il jouait dans cet hôtel

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dont j'ai oublié le nom
mais il jouait dans le hall.

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Je voulais commencer le film
sur cette image forte.

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Oui, parce qu'on voit
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ce type qui a fait des tas de tubes,
jouer pour des pourboires.


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