:33:03
et les excuses qu'il inventait.
:33:05
Uriel parle des éléphants
mais il y en a une autre
:33:08
oû Benny avait dit
qu'il était assis sur son perron
:33:12
à attendre le bus,
:33:14
et que le cousin de l'ex
de sa fiancée avait déboulé
:33:17
et tiré sur quelqu'un
ou un truc bidon du genre,
:33:21
et que le type était mort là.
:33:23
Ses excuses étaient toujours absurdes,
:33:25
on pourrait faire un film
rien que là-dessus.
:33:28
Il y a aussi cette histoire géniale
de Benny
:33:31
qui avait mis au clou
la batterie,
:33:34
les autres
la cherchaient partout
:33:36
et Benny a retourné
une vieille caisse claire
:33:40
et a récupéré une charleston.
:33:44
Il a même enregistré avec ça
pendant quelques semaines
:33:47
parce que le son était super.
:33:54
Pistol montre les différents appels.
:33:56
C'est Benny qui les avait créés
:33:58
mais chacun des trois batteurs
avait sa signature,
:34:02
c'est à ça qu'on les reconnaissait.
:34:04
Comme ça, on savait
qui jouait sur les albums.
:34:08
Et j'adore la batterie de Pistol.
:34:12
Il y a le logo Motown
et il a ajouté "Pistol",
:34:14
même pas au pochoir,
il a peint ça à la main.
:34:17
Benny a monté les marches et il a dit.
:34:21
"Vous êtes les Funk Brothers!"
Je m'en souviens.
:34:25
On est à nouveau dans le "diner"
oû on a vu Joan.
:34:30
C'était une volonté de départ.
:34:32
On ne voulait pas filmer ces types
devant une bibliothèque
:34:36
ou sur le fond noir habituel.
:34:38
On voulait des endroits chouettes
:34:40
car Detroit fait partie du film.
:34:43
On voulait donner une idée
de l'atmosphère qui règne à Detroit.
:34:47
Il y a même eu
des gens pour nous suggérer
:34:50
de tourner ce documentaire
dans d'autres villes
:34:53
et on a répondu:
"C'est impossible!"
:34:55
Detroit est un des personnages.
:34:58
C'était Detroit ou rien.