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avec un humour très personnel.
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Elles étaient toutes vraies
mais ils les racontaient à leur façon,
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chacun avec sa personnalité.
Là, c'est Pistol.
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Oui, j'étais plutôt tendu
car son dentier se baladait
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et j'avais peur
qu'il le crache sur la caméra.
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Il était super.
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Je jouais au 20 Grand
avec Levi Mann.
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Benny Benjamin y jouait aussi.
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Ils avaient tous un charme fou.
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Quand on se lance dans un film pareil,
on se demande
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comment les types
vont passer à la caméra.
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En fait, c'est des vrais acteurs.
C'est fabuleux.
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Là, on a une très jolie scène
avec Pistol et Joan.
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Joan était très naturelle avec eux.
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Ça se voit, elle est très à l'aise.
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Et Jamerson arrivait.
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Pistol est le seul à appeler
Eddie "Chank".
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Eddie avait des tas de surnoms.
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Mais on l'appelait "Chank"
à cause de ses rythmiques.
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Personne d'autre que Pistol
ne l'appelait Chank.
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Joan a une voix incroyable.
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Heureusement qu'on a eu un Wurlitzer.
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Au début, on avait un synthétiseur
avec un son Wurlitzer.
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Ça n'allait pas.
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C'était proche
mais rien ne vaut l'original.
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On a dû se mettre en quête
d'un piano électrique,
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un modèle analogique
des années 60.
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Ça a un son inimitable.
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Pour Ben,
ça n'a pas été une partie de plaisir,
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il a failli ne jamais arriver.
Il était bloqué à Denver.
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A cause de la neige.
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Apparemment, Detroit
n'était pas la seule ville paralysée.
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Mais il était décidé à venir.
Il a tout fait.