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On a filmé ça,
ou plutôt Paul a filmé ça
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en 1993, sept ans
avant de faire le film.
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On ne se doutait pas
que Robert ne serait plus là.
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Heureusement qu'on avait ces images.
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Il était incroyable.
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La mort de Robert aussi
à été une perte immense.
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Sur le plan musical,
c'était un excellent guitariste.
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Il jouait beaucoup à l'époque
et il avait retrouvé son jeu.
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Mais c'était aussi quelqu'un
qui parlait très bien,
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il avait de la culture
et une grande spiritualité.
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Comme Earl, il était doué
pour raconter les histoires,
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c'était un philosophe.
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Il avait compris
les personnalités de chacun.
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Il parlait très bien des problèmes
de Jamerson et des autres...
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Un autre moment de gloire
involontaire.
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Je ne voulais pas être à l'écran.
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J'ai demandé aux gars de raconter
l'histoire qui m'était arrivée.
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C'était arrivé dans un resto
avec Robert
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mais je ne voulais vraiment pas
être à l'écran.
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Je voulais rester dans l'ombre.
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J'ai essayé de convaincre
quelques gars de la raconter
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mais ils ne l'avaient pas vécue,
ça aurait sonné faux
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car ils ne sont pas acteurs.
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Il était impossible de tricher,
on allait gâcher trop de pellicule.
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Alors, je me suis dévoué.
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Uriel est venu à Los Angeles
pendant qu'on préparait le concert.
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On est allés dans un petit resto
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et j'ai dit à l'un des serveurs
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qu'Uriel avait joué
les tubes de la Motown.
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Le serveur était français
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et très vite, il y a eu
une file d'attente des serveurs
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qui voulaient un autographe d'Uriel.
C'était sympa, on a bien ri.
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On a vu le fameux ongle de Robert
qui jouait sur une Gibson L-5.
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Cet ongle explique en partie
le son de Robert.
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Cet ongle très long
créait ce son si particulier.
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Wes Montgomery, qui était son idole,
jouait comme ça.