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mais je ne voulais vraiment pas
être à l'écran.
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Je voulais rester dans l'ombre.
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J'ai essayé de convaincre
quelques gars de la raconter
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mais ils ne l'avaient pas vécue,
ça aurait sonné faux
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car ils ne sont pas acteurs.
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Il était impossible de tricher,
on allait gâcher trop de pellicule.
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Alors, je me suis dévoué.
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Uriel est venu à Los Angeles
pendant qu'on préparait le concert.
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On est allés dans un petit resto
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et j'ai dit à l'un des serveurs
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qu'Uriel avait joué
les tubes de la Motown.
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Le serveur était français
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et très vite, il y a eu
une file d'attente des serveurs
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qui voulaient un autographe d'Uriel.
C'était sympa, on a bien ri.
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On a vu le fameux ongle de Robert
qui jouait sur une Gibson L-5.
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Cet ongle explique en partie
le son de Robert.
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Cet ongle très long
créait ce son si particulier.
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Wes Montgomery, qui était son idole,
jouait comme ça.
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Robert était vraiment charmant.
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L'été 1969 révéla au monde
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la guitare et la pédale wah-wah
de Jimi Hendrix.
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L'année suivante, le funk de Sly Stone
conquit le public.
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Là, on a utilisé une photo de Hendrix.
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Il existait des images fabuleuses
de Hendrix en train de jouer,
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et de Marvin Gaye
en train de chanter "What's Going On".
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Les deux extraits étaient trop chers,
j'ai dû faire un choix.
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Evidemment, on a choisi
Marvin Gaye avec Jamerson.
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Pour Hendrix,
on a mis une photo.
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Ils avaient la pédale fuzz,
la pédale wah-wah,
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et des effets sur certaines guitares.
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Lors d'une des premières sessions...
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Dennis a joué à la Motown
durant les quatre dernières années,
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il a fait pas mal d'enregistrements.
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Norman Whitfield l'engageait
parce qu'il avait tous les joujoux.