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Mary Petryshyn a été
une collaboratrice très précieuse.
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L'équipe était formidable.
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Une des raisons
de la longueur du générique
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est qu'il y a rarement autant
de chansons dans un film.
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D'ailleurs, ce qui est étonnant,
c'est que la Motown
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ne laisse jamais utiliser
30 chansons d'un coup.
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C'est un des catalogues
les mieux protégés.
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C'est Berry Gordy
qui nous a permis de faire ça.
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Il a ouvert le catalogue
et nous a dit de nous servir.
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On est obligés de mentionner
tout ça au générique.
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30 ou 40 chansons sont créditées.
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On se doit de mentionner la personne
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qui nous a aidés à avoir ces chansons,
c'est le producteur, Sandy Passman.
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Il s'est vraiment démené
pour obtenir les chansons
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et faire venir les Funk Brothers
et les artistes à Detroit.
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On a travaillé
avec une pression énorme
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et Sandy a fait un boulot de titan.
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Paul et moi, on est des artistes,
on se serait noyés
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dans les détails juridiques,
avec les avocats.
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Sandy s'en est vraiment
sorti comme un chef.
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C'était stressant, on tournait
et il bossait 24 h sur 24
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pour tout coordonner,
pour nous préparer le terrain.
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Pareil pour les artistes
qu'on voulait faire venir,
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c'est Sandy qui s'est occupé de tout.
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L'un de nos plus grands regrets,
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c'est qu'à la première du film,
au moment de la récompense suprême,
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Sandy était à Los Angeles
pour régler les détails juridiques
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et il n'a pas pu être de la fête.
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On avait enfin réalisé
un projet qui nous tenait à coeur,
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et lui, comme dans la chanson
de Little Anthony and The lmperials,
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"l'm On The Outside Looking In",
il n'était pas là.
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Il était là en pensée.
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Il a joué un rôle crucial,
on n'aurait rien fait sans lui.