:54:00
Où tu vas, toi ?
:54:01
- Faire le coup.
- Tu crois qu'on peut y arriver, à quatre ?
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Au point où on en est,
j'en ai rien à cirer.
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Une petite minute...
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En tout premier lieu,
on arrête de s'énerver.
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C'est toi qui dis ça ?
Avec ton couteau à la main.
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Salut.
:54:27
La cocotte... je viens de la voir.
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La poulette... la domestique...
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- C'est pas vrai !
- Oh, mon Dieu !
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Je sors pas d'ici, moi,
surtout par la fenêtre...
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Non, non, pas question...
Quand tu passes par là...
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y a pas d'autres solutions que
de tomber sur le trottoir.
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- Carmella.
- Pero.
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Quelle surprise.
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Comment tu as fait pour me...
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pour me retrouver ?
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C'est ici que tu habites ?
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Non, non...
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C'est un logement trop modeste pour moi.
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C'est mon frère qui habite là.
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Mon frèrot.
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Mico.
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C'est un artiste.
Il aime ce qui est décadent.
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Salut Mico, moi c'est Carmella.
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Bonjour mademoiselle... Je vous serrerais bien
la main, mais il faut que j'inspecte cette bouteille.
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Qu'est-ce que t'as ?
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J'ai le vertige.
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Je suis venue t'annoncer une nouvelle.
:55:31
J'ai rendu mon tablier ce soir.
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Tu trouveras vite un autre boulot.
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T'aurais été fier de moi.
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Parce que, je te l'avais pas dit, mais les vieilles
étaient vraiment méchantes, c'était terrible.
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Je devais tout faire dans la maison.
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En plus, elles sont incontinentes toutes
les deux, c'était dégueulasse.
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Mais quand je t'ai rencontré, là, tu...
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tu m'as fait comprendre que je
valais quand-même mieux.
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Je me suis dit...
:55:55
tu vois, maintenant t'as Pero,
t'as plus à tout endurer comme avant...
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Alors je les ai traitées de "bébés gâtés pourris"
et elles m'ont virée.