La Pelota vasca. La piel contra la piedra
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C'est faux. Il n'y a pas
d'autre alternative que grandir.

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Même si beaucoup de gens
le comprennent,

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le basque ne peut pas
concurrencer l'espagnol.

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Concrètement, l'euskera...
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La sombre obsession pour
qu'elle devienne un monopole absolu,

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est, selon moi, négative
et chargée d'effets réactionnaires.

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L'euskera s'identifie à la violence,
au nationalisme.

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Pour moi, la langue n'a rien à voir
avec la politique. Elle est au-delà.

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C'est une forme de poésie.
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Elle fait partie de mon installation
dans le monde.

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L'avenir de l'euskera en Navarre
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et au Pays Basque est incertain.
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Plus que le Pays Basque,
j'aime l'euskera.

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Nous avons
la plus vieille langue d'Europe.

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La perdre,
ce serait une souffrance.

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Ma patrie, c'est l'euskera.
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Si l'Allemagne avait eu l'euskera,
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ce serait aujourd'hui
le plus grand monument d'Europe,

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plus grand
que tous les monuments de pierre.

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On voit que l'art rupestre
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est plus étendu qu'on le croyait.
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L'existence d'un noyau
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franco-cantabrique spécialement riche
ne fait aucun doute.

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Président du Parti
Nationaliste Basque (PNV)

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Le fait que, dans un petit pays,
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se soient maintenues
des caractéristiques génétiques

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sur des milliers d'années ne suppose
ni supériorité, ni infériorité.

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Cela suppose une coexistence millénaire
des individus

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et donc la création de modes
de culture, de langue, etc.


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