:15:01
Je me suis couché par terre.
Quelqu'un m'a aidé.
:15:03
Ace moment-là, tu penses
que tu as eu de la veine,
:15:08
et que, dans ta malchance, en fait,
:15:12
tu as eu beaucoup de chance
de t'en sortir vivant.
:15:16
À cause de l'explosion,
on m'a amputé d'une jambe, la gauche.
:15:22
Aujourd'hui,
grâce à la chance que j'ai eue,
:15:26
avec une prothèse,
ma vie continue à l'identique,
:15:32
sauf que je ne fais plus
de sport.
:15:35
Journaliste, écrivain,
:15:37
critique musical,
rédacteur à "La Vanguardia"
:15:40
Secrétaire Général
de l'Union D'Alava (UA)
:15:46
Dr en Sociologie,
Membre de "Geste pour la Paix"
:15:51
Président du Gouvernement espagnol
(PSOE) de 1982 à 1996
:15:56
Présidente de Eusko Alkartasuna (EA)
:16:02
Je crois que l'ETA est un problème
de source et de nature politiques,
:16:07
que le conflit basque est politique,
:16:10
que, s'il se résout politiquement,
ses effets aussi se résoudront.
:16:15
Qu'est-ce qui est
le plus important ?
:16:17
Le droit individuel de la personne
:16:20
ou le droit collectif
d'un abstrait "peuple basque" ?
:16:23
Ils nient jusqu'à l'existence
d'un peuple. Les choses s'enchaînent :
:16:28
en acceptant son existence,
:16:30
on admet qu'il a
une volonté collective,
:16:33
et donc le droit de décider
pour et par lui-même.
:16:37
Par conséquent, le plus simple,
:16:38
c'est de le nier. Pas de droit
collectif, juste des individuels.
:16:42
L'ETA est l'ultime manifestation
d'un problème atavique.
:16:45
Depuis 200 ans,
chaque génération de Basques
:16:48
a connu la prison, l'exil
ou la mort pour raison politique.
:16:52
Dans "Macbeth" de Shakespeare,
il y a l'image du lac de sang.
:16:57
Après avoir commis le 1er assassinat,
on est dans ce lac,