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on a mis le doigt dans l'engrenage.
Impossible de revenir en arrière,
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car comment justifierait-on ce crime ?
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C'est la définition
du fascisme.
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Pourquoi les soldats sont-ils confinés
dans les casernes ?
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Parce qu'ils ont les armes. On va pas
leur donner et les armes et la parole !
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Eh bien, eux, ils veulent tout.
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Le débat n'est pas
celui du nationalisme,
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mais celui de la civilisation
ou de la barbarie.
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Ce nationalisme dit démocratique
devait s'en rendre compte
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pour lutter de toutes ses forces
contre l'horreur.
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Quand on assassine dans ce pays,
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une partie de ce que nous sommes
se brise.
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Philosophe
:17:42
Journaliste
:17:46
Journaliste, éditeur et écrivain
:17:50
Journaliste
:17:55
Il existe une attitude qui consiste
à penser que seule la gauche abertzale
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conduira
à la libération absolue d'Euskadi.
:18:03
Quand une société accepte
le motif de problèmes politiques.
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C'est pathologique.
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Pour justifier la violence,
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il devient impossible d'en sortir
sans passer par un vrai naufrage moral.
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L'intelligence serait comme obnubilée
par un sentiment patriotique.
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L'ETA serait le seul conflit ?
Eh bien non.
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Même sans l'ETA, avant la naissance
de l'organisation, il y avait conflit.
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Le terrorisme est peut-être le résultat
de ces questions sans réponse.
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Euskal Herria (peuple basque)
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est le terme utilisé
pour désigner les 7 provinces :
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3 en France,
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et 4 en Espagne,
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les 3 de la Communauté
Autonome Basque ou Euskadi
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et la Navarre, autonome.
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Historien et écrivain
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Secrétaire Général
de l'Union du Peuple de Navarre (UPN)
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Historien