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regarde ce qu'il se passe dehors.
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À la transition
apparaît un vrai problème :
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celui de l'inévitable lenteur
de certains aspects de la transition,
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comme la réforme des corps répressifs
de l'État, la police, l'armée...
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La transition en Espagne
est un succès.
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Elle se base
sur le consensus,
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sur la réforme des mentalités,
et non sur la rupture.
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Entre mars 1976
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et mars 1978,
la police tue 38 personnes
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au cours de manifestations.
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Cela favorise logiquement
la radicalisation du processus basque
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et de la position de l'ETA.
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En octobre 1977, Suárez amnistie
tous les prisonniers politiques.
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La soumission coloniale
à la puissance espagnole
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du peuple basque continue.
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L'ETA fait cette analyse,
et voit
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que la jeune démocratie espagnole
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n'a pas la moindre intention,
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enfin, de manière démocratique,
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de laisser les gens de notre peuple
décider pour eux-mêmes.
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L'Espagne est donc l'ennemi.
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La lutte armée a continué
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car ils pensaient
que rien ne pouvait changer.
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Ex-avocat abertzale,
(gauche indépendantiste)
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Membre de la Fondation Sabino Arana