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Cela favorise logiquement
la radicalisation du processus basque
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et de la position de l'ETA.
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En octobre 1977, Suárez amnistie
tous les prisonniers politiques.
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La soumission coloniale
à la puissance espagnole
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du peuple basque continue.
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L'ETA fait cette analyse,
et voit
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que la jeune démocratie espagnole
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n'a pas la moindre intention,
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enfin, de manière démocratique,
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de laisser les gens de notre peuple
décider pour eux-mêmes.
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L'Espagne est donc l'ennemi.
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La lutte armée a continué
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car ils pensaient
que rien ne pouvait changer.
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Ex-avocat abertzale,
(gauche indépendantiste)
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Membre de la Fondation Sabino Arana
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Professeur de sciences politiques.
Fondateur de Herri Batasuna et de HASI
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J'ai vécu
dans la violence politique.
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Des proches ont été assassinés
par la police, torturés.
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Après ça, la violence
semble une nécessité imposée.
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On se radicalise.
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Face à ces agressions,
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il y a plusieurs formes de lutte :
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la reconstruction de nos biens
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ou l'affrontement avec ceux qui
ne veulent pas de cette reconstruction,
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sans attaquer aucun peuple.
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Dès sa conception,
l'ETA ne peut accepter
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que le problème basque
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se résolve dans le cadre
d'une constitution espagnole
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et avec une autonomie
limitée à trois
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des sept provinces de Euskal Herria.