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Professeur de sciences politiques.
Fondateur de Herri Batasuna et de HASI
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J'ai vécu
dans la violence politique.
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Des proches ont été assassinés
par la police, torturés.
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Après ça, la violence
semble une nécessité imposée.
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On se radicalise.
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Face à ces agressions,
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il y a plusieurs formes de lutte :
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la reconstruction de nos biens
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ou l'affrontement avec ceux qui
ne veulent pas de cette reconstruction,
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sans attaquer aucun peuple.
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Dès sa conception,
l'ETA ne peut accepter
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que le problème basque
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se résolve dans le cadre
d'une constitution espagnole
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et avec une autonomie
limitée à trois
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des sept provinces de Euskal Herria.
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Quelqu'un peut m'expliquer ?
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Donc, l'ETA essaie
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de déborder le processus
constitutionnel espagnol.
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8 victimes innocentes
et pas un seul objectif rempli.
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Si on regarde les dates
des grandes offensives de l'ETA,
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elles coïncident.
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Sous Franco,
l'ETA tue environ 40 personnes.
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Durant la démocratie,
on arrive à 700, presque à 800 morts,
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mais, sur 800,
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il y en a eu 100 par an
entre 1979 et 1981.
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Le mieux,
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c'est de la jeter
dans une voiture officielle.
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L'armée espagnole a perdu
plus de hauts gradés
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qu'au cours
de n'importe quelle guerre.
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Ça, c'est un fait objectif.
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Durant le coup d'État
du 23 février 1981,
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on a d'abord rejeté sur l'ETA
la responsabilité
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du processus qui conduisait
les militaires au coup d'État