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et, ensuite, pendant la transition.
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On a eu des gouvernements
de coalition socialo-nationalistes.
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Ça a été une très bonne période
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pour la coopération,
le relâchement de nombreuses tensions.
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S'est alors développé le coeur
du Statut d'Autonomie,
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sous le gouvernement socialiste,
à partir de 1982.
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Le Parti Socialiste
a même cédé le gouvernement
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aux nationalistes.
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Il faudrait que nous revenions
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à ces temps meilleurs.
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Quand Felipe González est parti,
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il avait d'ailleurs beaucoup
souffert de ce phénomène,
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il s'est décidé à initier le dialogue,
et est parti à Alger.
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J'ignore pourquoi
ça n'a pas marché,
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mais Felipe González est parti
en laissant une porte ouverte à l'ETA
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pour créer un espace de dialogue.
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Je ne suis pas
contre la violence de l'ETA uniquement.
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Je suis contre toute violence,
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celle de l'assassin
qui pose une bombe,
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celle d'un garde civil ou autre
qui torture une personne
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parce qu'il la croit
je ne sais quoi.
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Détenue pour collaboration présumée
avec l'ETA
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par la Garde Civile
de Pampelune (Navarre).
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Remise en liberté après 5 jours
(mai 2002)
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Ils me posaient des questions.
Je répondais, mais...
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ils n'aimaient mes réponses,
alors je recevais des coups
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sur la tête et les bras.
Ils me poussaient contre le mur.
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Et des cris,
des insultes : "Putain !"
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Des gens sans rapport avec l'ETA,
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au mieux, idéologiquement
proches de Batasuna,
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ont été torturés et détenus.
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Leurs familles sont contaminées
par la violence