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Ertzaina ( Police Autonome Basque )
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Au début, ceux de "Kale Borroka"
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brûlaient les distributeurs,
bloquaient les rues.
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Ensuite, ils ont brûlé vifs
deux ertzainas.
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De l'attentat aux biens
de conseillers municipaux, on arrive
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aux frères, cousins, familles
d'une personne qui est en cause.
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Et ceci, parce qu'au début,
on fermait les yeux...
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C'est une erreur de notre part,
de la part de la police,
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de ne pas avoir coupé court
à ce mouvement,
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fermement,
comment nous aurions dû le faire.
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Une faible minorité
de la jeunesse basque
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a été endoctrinée,
au sens fort du terme,
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grâce à une idée :
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Euskadi est la patrie
des Basques,
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elle est dominée
par les États français et espagnol,
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et ça empêche les Basques
de se réaliser pleinement.
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Ancien Chargé de la Culture
du Parti Nationaliste Basque (PNV)
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Il existe en Espagne une politique
de dispersion de certains prisonniers.
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Nous les dispersons,
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et, à un certain moment,
avec l'appui du PNV.
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En maintenant les détenus
de l'ETA en groupe,
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la pression sociale qui s'exerce
dans les prisons
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rendait nulles
les chances de réinsertion.
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La législation pénale espagnole
soutient que le but de la peine
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reste la réinsertion.
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Si on n'atteint pas ce but,
dans ce cas,
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le critère humain réclame ou exige
une autre forme de traitement,
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le rapprochement des détenus.
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Prisonniers de droit commun,
Basques, non Basques ou politiques,
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tous ont le droit de purger
leur peine près de chez eux,
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c'est ce que dit
le droit international.
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On leur impose
une peine supplémentaire
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en les éloignant,
peine supplémentaire pour les détenus