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Ancien Chargé de la Culture
du Parti Nationaliste Basque (PNV)
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Il existe en Espagne une politique
de dispersion de certains prisonniers.
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Nous les dispersons,
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et, à un certain moment,
avec l'appui du PNV.
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En maintenant les détenus
de l'ETA en groupe,
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la pression sociale qui s'exerce
dans les prisons
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rendait nulles
les chances de réinsertion.
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La législation pénale espagnole
soutient que le but de la peine
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reste la réinsertion.
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Si on n'atteint pas ce but,
dans ce cas,
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le critère humain réclame ou exige
une autre forme de traitement,
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le rapprochement des détenus.
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Prisonniers de droit commun,
Basques, non Basques ou politiques,
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tous ont le droit de purger
leur peine près de chez eux,
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c'est ce que dit
le droit international.
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On leur impose
une peine supplémentaire
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en les éloignant,
peine supplémentaire pour les détenus
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mais aussi pour leurs familles.
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C'est vous qui décidez.
Vous arrêtez de tuer, ils seront près.
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Alors que les responsables
de crimes horribles,
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commis quand ils avaient
le pouvoir,
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sortent ou voient
leurs condamnations réduites.
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Son père est assassiné
par le GAL en 1985
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Présidente de Etxerat
(pour le rapprochement des détenus)
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Certains détenus sont, depuis 22 ans,
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dans un quartier de haute surveillance.
C'est le pire. Ça veut dire
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qu'ils sont enfermés en cellule
vingt heures sur vingt-quatre.
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Je suis venu voir mon père.
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Ça fera 19 ans en avril
qu'il est en prison.
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Pour une visite de 40 minutes,
on reste une semaine aux Canaries.
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Avec tous les frais
que ça entraîne, depuis 9 ans.
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110 ou 115 devraient déjà être
en liberté, ayant accompli