:52:01
C'est Elkarri en tant que formule
qui est persécutée, pas ses idées.
:52:06
La conférence de paix ne réunit pas
les forces politiques,
:52:10
mais des négociateurs
qui ont leur confiance
:52:12
et qui élaborent des textes
en vue d'un accord.
:52:15
Les citoyens ont donné la légitimité,
la responsabilité, et donc l'obligation
:52:22
de résoudre ce problème
aux politiques.
:52:24
On ne devrait laisser personne
régler nos problèmes,
:52:27
ce serait complètement
irresponsable.
:52:30
Ces textes sont discutés
par les partis politiques
:52:33
qui participent tous, y compris le PSOE
à cette dynamique, sauf le PP.
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Elkarri peut aider, c'est sûr,
:52:40
mais la solution finale
doit venir des partis politiques
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et des gouvernements.
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Elkarri a 20 d'ans d'avance
sur les besoins d'une société civile.
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Si la société civile
n'est pas forte,
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il faut mettre la ceinture,
ça va être monstrueux.
:53:00
Les politiciens dirigeant
les médias de communication,
:53:03
créant les opinions,
usant de l'intoxe...
:53:08
Le Parti Populaire (PP) gagne
les élections en Espagne en 1996.
:53:13
Depuis l'an 2000, José María Aznar
gouverne avec la majorité absolue.
:53:18
La coalition nationaliste PNV-EA
gagne en Euskadi (mai 2001).
:53:22
Le PP est la deuxième force
politique (23 %).
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Avec la majorité absolue du PP,
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la liberté d'expression
perd du terrain, mais je crois
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que ce sont toutes les libertés
qui reculent.
:53:39
Selon moi, la transition
allait de l'avant.
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Le Parti Populaire, lui,
essaie de faire marche arrière.
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Aznar disait toujours que,
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à cause de la transition
et de ce qui a suivi,
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l'Espagne avait mis le cap
sur les périphéries
:53:58
et avait perdu son identité
en tant que nation.