:53:00
Les politiciens dirigeant
les médias de communication,
:53:03
créant les opinions,
usant de l'intoxe...
:53:08
Le Parti Populaire (PP) gagne
les élections en Espagne en 1996.
:53:13
Depuis l'an 2000, José María Aznar
gouverne avec la majorité absolue.
:53:18
La coalition nationaliste PNV-EA
gagne en Euskadi (mai 2001).
:53:22
Le PP est la deuxième force
politique (23 %).
:53:27
Avec la majorité absolue du PP,
:53:30
la liberté d'expression
perd du terrain, mais je crois
:53:36
que ce sont toutes les libertés
qui reculent.
:53:39
Selon moi, la transition
allait de l'avant.
:53:43
Le Parti Populaire, lui,
essaie de faire marche arrière.
:53:47
Aznar disait toujours que,
:53:49
à cause de la transition
et de ce qui a suivi,
:53:54
l'Espagne avait mis le cap
sur les périphéries
:53:58
et avait perdu son identité
en tant que nation.
:54:01
Ils ont amalgamé le terrorisme
et le nationalisme. Donc,
:54:05
en supprimant le nationalisme,
ils supprimaient le terrorisme.
:54:10
Le problème basque
est devenu un moyen, d'abord,
:54:15
de montrer une fermeté et de gagner
des votes dans toute l'Espagne.
:54:21
Depuis quelques années,
il faut choisir :
:54:25
ou le camp des victimes
ou celui des bourreaux,
:54:28
avec la démocratie ou avec ceux
qui attentent à la démocratie.
:54:32
En plus, le problème basque, c'est :
:54:35
"si tu n'es pas avec moi, tu es
contre moi", philosophie à la Bush,
:54:39
aucune nuance n'est acceptable.
:54:42
Ceci a d'ailleurs été très bien
accepté par la presse de Madrid,
:54:47
je dis bien, de Madrid.
:54:49
Le problème basque
:54:51
suscite un sentiment presque unanime
chez les chroniqueurs,
:54:54
que ce soit à "ABC", "La Razón",
"El Mundo" ou "El País".
:54:58
La vision d'Euskadi provient
d'une unique source,