La Pelota vasca. La piel contra la piedra
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Ils ont amalgamé le terrorisme
et le nationalisme. Donc,

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en supprimant le nationalisme,
ils supprimaient le terrorisme.

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Le problème basque
est devenu un moyen, d'abord,

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de montrer une fermeté et de gagner
des votes dans toute l'Espagne.

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Depuis quelques années,
il faut choisir :

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ou le camp des victimes
ou celui des bourreaux,

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avec la démocratie ou avec ceux
qui attentent à la démocratie.

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En plus, le problème basque, c'est :
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"si tu n'es pas avec moi, tu es
contre moi", philosophie à la Bush,

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aucune nuance n'est acceptable.
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Ceci a d'ailleurs été très bien
accepté par la presse de Madrid,

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je dis bien, de Madrid.
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Le problème basque
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suscite un sentiment presque unanime
chez les chroniqueurs,

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que ce soit à "ABC", "La Razón",
"El Mundo" ou "El País".

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La vision d'Euskadi provient
d'une unique source,

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de la source constitutionnaliste,
disons.

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Si l'ETA n'existait pas,
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ni le PP ni le PSOE n'auraient
à supporter cette situation,

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et naturellement, la satanisation
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ou criminalisation du nationalisme
démocratique n'existerait pas non plus.

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Toute paranoïa a besoin
de s'inventer un ennemi

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pour se défouler de sa colère,
et cet ennemi, c'est moi.

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Demandez-moi si en Espagne
a surgi ou non

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un néo-nationalisme
ou néo-franquisme,

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je répondrai qu'il a toujours existé
et qu'il y a une continuité.

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Fermer les yeux
sur les conséquences négatives

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à court et moyen terme,
de l'idéologie nationaliste du PP,

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c'est rendre un fier service
à la démocratie.

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En acceptant le fait
que l'Espagne n'est pas une nation


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