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engendrée par l'abolition
des "fueros" en 1875-1876,
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et surtout par les 40 années
de franquisme.
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Pour comprendre le Pays Basque
contemporain, du 20ème siècle,
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il faut évoquer la transformation
économique et sociale dès 1880,
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principalement
grâce aux mines de fer de Biscaye
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aujourd'hui disparues,
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qui a provoqué un développement
vraiment incroyable.
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Je ne vois
aucune autre croissance
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aussi importante en Europe
à l'époque.
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Du travail pour quinze
à vingt mille mineurs,
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la création de la sidérurgie,
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de chantiers navals,
d'une marine marchande.
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Plus de 35 % de la population
de Biscaye
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n'est pas née en Biscaye.
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À la fin du 19ème siècle apparaît
le Parti Socialiste en Euskadi,
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comme une branche
du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol.
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Le nationalisme basque naît,
ce n'est pas un hasard,
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à Bilbao en 1894,
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quand Arana dit :
"Je ne suis plus fuerísta"
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"je me considère nationaliste.
Les "fueros" ne sont
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que des codes de souveraineté."
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L'abolition des privilèges
signifie en fait la perte
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des droits historiques
du Pays Basque.
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Le discours de Arana est raciste,
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comme tous les discours politiques
de l'époque.
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Ils pensent que l'agression vient
de l'immigré, de l'extérieur,
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qui va "deseuskerisé" le pays,
le salir.
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Le ciel d'Euskadi s'assombrit
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avec l'arrivée de ceux
qui parlent castillan, qui blasphèment.
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Notre salut, c'est la constitution
d'un état indépendant
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pour régler nos problèmes
économiques, idéologiques,
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biologiques, religieux...
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Le PNV, de sa fondationjusqu'à
nos jours, est la formation politique