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à Bilbao en 1894,
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quand Arana dit :
"Je ne suis plus fuerísta"
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"je me considère nationaliste.
Les "fueros" ne sont
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que des codes de souveraineté."
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L'abolition des privilèges
signifie en fait la perte
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des droits historiques
du Pays Basque.
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Le discours de Arana est raciste,
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comme tous les discours politiques
de l'époque.
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Ils pensent que l'agression vient
de l'immigré, de l'extérieur,
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qui va "deseuskerisé" le pays,
le salir.
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Le ciel d'Euskadi s'assombrit
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avec l'arrivée de ceux
qui parlent castillan, qui blasphèment.
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Notre salut, c'est la constitution
d'un état indépendant
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pour régler nos problèmes
économiques, idéologiques,
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biologiques, religieux...
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Le PNV, de sa fondationjusqu'à
nos jours, est la formation politique
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qui bénéficie du plus fort
appui social en Euskadi.
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Docteur en Sciences de l'Information
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Le nationalisme dit "démocratique"
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n'a pas su gérer
le personnage de Arana,
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précurseur des sombres chapitres
du 20ème siècle.
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Le nationalisme du début
du 20ème siècle est différent
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de celui de la guerre civile,
du post-franquisme,
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du début de la démocratie
ou d'aujourd'hui.
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Le nationalisme originel
est violent :
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pas un mot, pas une phrase,
pas un chapitre de Sabino Arana
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ne nous incite à la douceur,
à la solidarité. C'est une horreur.
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Je crois
qu'il y a une crise de fond,
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une nécessité de refonte
du discours nationaliste,
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car le nationalisme a vécu
du syndrome de l'état de carence,