La Pelota vasca. La piel contra la piedra
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qui bénéficie du plus fort
appui social en Euskadi.

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Docteur en Sciences de l'Information
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Le nationalisme dit "démocratique"
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n'a pas su gérer
le personnage de Arana,

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précurseur des sombres chapitres
du 20ème siècle.

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Le nationalisme du début
du 20ème siècle est différent

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de celui de la guerre civile,
du post-franquisme,

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du début de la démocratie
ou d'aujourd'hui.

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Le nationalisme originel
est violent :

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pas un mot, pas une phrase,
pas un chapitre de Sabino Arana

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ne nous incite à la douceur,
à la solidarité. C'est une horreur.

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Je crois
qu'il y a une crise de fond,

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une nécessité de refonte
du discours nationaliste,

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car le nationalisme a vécu
du syndrome de l'état de carence,

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de ce qui n'a pu être
au 19ème siècle.

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Le nationalisme basque est,
par conséquent,

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un sentiment de cohésion
et d'appartenance à un petit pays

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qu'on a interdit et qui se croit
bien défini dans son identité,

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et donc qui lutte pour s'exprimer.
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Quand le droit d'appartenance
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n'est pas basé seulement
sur la citoyenneté,

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mais sur des composantes ethniques,
culturelles ou autres,

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il devient dangereux car il se base
sur l'exclusion des autres.

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Pour moi, la nation
n'est pas l'important.

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Ce qui compte,
ce sont les gens, individuellement.

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Le nationalisme basque,
comme tous les nationalismes,

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est l'expression d'une peur,
souvent celle de disparaître.

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Je veux que le peuple basque
soit préservé,

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qu'il ne se dilue pas
dans l'histoire.


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