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Durant ma conversation avec Aznar,
j'ai remis les choses dans leur contexte
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que s'est-il passé
au 20ème siècle ?
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Une guerre civile, un coup d'État,
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des Basques catholiques
au gouvernement basque de l'époque,
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avec le statut de 1936, etc.
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On nous accusait même d'être papistes.
Nous avons approuvé la République,
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même sans l'apprécier,
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uniquement par principe de loyauté
à la démocratie, aux libertés.
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Puis vient le franquisme,
la dictature passe
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et commence la recherche
d'une solution...
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Je disais à Aznar :
"Que vous le vouliez ou non,
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le Basque n'est pas fermé."
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Je ne peux aimer la Constitution,
puisque je ne l'ai pas votée.
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Je pourrai la respecter
et je le ferai,
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bien sûr,
mais ce n'est pas ma Constitution.
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L'article 2 dit que la Constitution
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se base sur l'unité indissoluble
de la nation.
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Ça me paraît relever
de l'hypernationalisme pur et dur,
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du pire des nationalismes.
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On l'a acceptée, comme on a accepté
de passer du franquisme à la démocratie,
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sans que personne
n'ait à changer de position.
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J'ai eu l'impression que le PNV
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collaborait loyalement
pour obtenir une bonne Constitution,
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mais restait un peu à l'écart.
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Vous n'avez pas voulu
que le PNV et ses huit députés
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fassent partie
des rédacteurs constitutionnels.
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Puis vous nous avez exclus
du débat constitutionnel.