1:04:02
et commence la recherche
d'une solution...
1:04:06
Je disais à Aznar :
"Que vous le vouliez ou non,
1:04:10
le Basque n'est pas fermé."
1:04:12
Je ne peux aimer la Constitution,
puisque je ne l'ai pas votée.
1:04:17
Je pourrai la respecter
et je le ferai,
1:04:19
bien sûr,
mais ce n'est pas ma Constitution.
1:04:22
L'article 2 dit que la Constitution
1:04:25
se base sur l'unité indissoluble
de la nation.
1:04:27
Ça me paraît relever
de l'hypernationalisme pur et dur,
1:04:32
du pire des nationalismes.
1:04:34
On l'a acceptée, comme on a accepté
de passer du franquisme à la démocratie,
1:04:38
sans que personne
n'ait à changer de position.
1:04:42
J'ai eu l'impression que le PNV
1:04:45
collaborait loyalement
pour obtenir une bonne Constitution,
1:04:49
mais restait un peu à l'écart.
1:04:51
Vous n'avez pas voulu
que le PNV et ses huit députés
1:04:54
fassent partie
des rédacteurs constitutionnels.
1:04:58
Puis vous nous avez exclus
du débat constitutionnel.
1:05:01
La Constitution dit
qu'il existe des entités culturelles
1:05:06
au Pays Basque, en Catalogne
et en Galice.
1:05:09
Ça ne veut pas dire
droit à l'indépendance.
1:05:11
Ce que nous avons effectivement
contesté,
1:05:14
c'était l'acceptation
d'une Constitution
1:05:17
qui ne réglait pas un problème
vieux de plus de 200 ans.
1:05:23
En 1978, 68 % des Espagnols
1:05:26
et 30 % des Basques
1:05:27
votent la Constitution.
1:05:30
Journaliste
1:05:35
Nous savions alors
que nous avions besoin d'autonomie.
1:05:40
Le PNV venait
d'un projet ségrégationniste,
1:05:43
qui parlait d'une Euskadi
de sept provinces,
1:05:46
qui avait
des aspirations souverainistes.
1:05:48
La UCD, elle, venait d'une Espagne
grande et libre,
1:05:52
du mouvement national.
1:05:54
Nous n'avons trompé personne.
On a dit
1:05:56
que ce Statut ne suffisait pas
à nos aspirations,
1:05:59
et on a ajouté
une clause qui stipulait :