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La Constitution dit
qu'il existe des entités culturelles
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au Pays Basque, en Catalogne
et en Galice.
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Ça ne veut pas dire
droit à l'indépendance.
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Ce que nous avons effectivement
contesté,
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c'était l'acceptation
d'une Constitution
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qui ne réglait pas un problème
vieux de plus de 200 ans.
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En 1978, 68 % des Espagnols
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et 30 % des Basques
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votent la Constitution.
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Journaliste
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Nous savions alors
que nous avions besoin d'autonomie.
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Le PNV venait
d'un projet ségrégationniste,
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qui parlait d'une Euskadi
de sept provinces,
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qui avait
des aspirations souverainistes.
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La UCD, elle, venait d'une Espagne
grande et libre,
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du mouvement national.
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Nous n'avons trompé personne.
On a dit
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que ce Statut ne suffisait pas
à nos aspirations,
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et on a ajouté
une clause qui stipulait :
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"L'acceptation de ce Statut
ne suppose pas la renonciation
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aux droits que le peuple basque
pourrait obtenir."
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Pour le PNV,
ce fut un statut minimal,
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pour la UCD,
un statut maximal.
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C'est une bonne autonomie,
mais elle est extrêmement incertaine.
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La stabilité du Statut basque
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est la plus importante
jamais engendrée par une situation
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de concertation statutaire
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dans la vie
de la communauté basque.
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D'un point de vue financier,
aucune région en Europe
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ne dispose de l'autonomie
de la Navarre ou du Pays Basque.
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Le Statut basque impliquait
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le transfert
d'une série de dossiers
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à la Communauté Autonome Basque,
ce qui n'a pas été fait.
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Aujourd'hui, environ 40 %
des dispositions de ce Statut
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ne sont toujours pas
mises en pratique.
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C'est faux,
c'est une invention du nationalisme.