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que ce qui est transféré ici
est mieux géré, qu'ici on vit mieux.
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La balance commerciale
de la Communauté Basque
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fait envie à l'État espagnol.
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L'indépendance de l'Euskadi
aurait des répercussions en Europe,
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pour construire l'Europe des peuples,
avec les Bretons,
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les Corses, les Gallois,
les Écossais.
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Selon son fondateur, Jean Monet,
l'Union Européenne
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doit être l'Europe des peuples,
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c'était peut-être ça,
l'idée de Victor Hugo.
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C'est méconnaître l'histoire
de l'Union Européenne,
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c'est l'union des États.
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En étant dans l'Europe,
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on doit repenser les objectifs
du nationalisme,
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peut-être pas sous forme
d'un état national, indépendant,
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mais sous forme d'un état,
une forme politique
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qui permettrait l'interdépendance
avec le pouvoir,
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dans un contexte européen,
mais aussi espagnol.
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Ortega disait : "L'effort inutile
conduit à la mélancolie."
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Aujourd'hui, sur le plan politique,
le seul chemin envisageable,
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c'est l'entente
entre socialistes et nationalistes.
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Il n'est pas exclu que demain,
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quand aura disparu définitivement
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toute manifestation de violence,
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le peuple basque puisse,
en toute légalité
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et en accord avec l'État,
recourir à la consultation,
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comme celle réalisée dans le passé
au Québec, Canada.
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La paix sera le résultat
de la combinaison de deux facteurs :
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l'arrêt de la violence
et le dialogue multipartite
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qui, en dernier recours,
débouchera sur la consultation sociale.
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Il y a sûrement
une blessure basque