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pour les nationalistes
de naissance.
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Nous, les Basques, n'acceptons pas
d'être commandés par d'autres.
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Depuis toujours, nous réclamons
la même chose, en vain.
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C'est comme la métaphore
d'une énorme langue
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qui toucherait une dent douloureuse
sans arrêt.
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C'est la mesure
d'une insatisfaction nationale.
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Il existe nombre de raisons
à cette frustration chez les gens.
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Il y a un sentiment
de frustration, c'est sûr.
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Notre réalité
est un peu frustrante.
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Cette frustration, c'est...
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Si on se sent frustrés,
c'est parce que...
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Ça crée une sorte
de "victimisation".
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Je crois que
tout ce qui est petit a tendance
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à disparaître,
je crois que c'est comme ça.
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Le chef de l'Exécutif basque,
Ibarretxe, a proposé,
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à partir de septembre 2003,
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un nouveau statut de libre association
avec l'État espagnol,
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basé sur le droit de consultation
du peuple basque
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pour son futur,
à condition que cesse la violence,
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proposant également
l'annexion libre et volontaire
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des 3 provinces françaises
et de la Navarre.
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Le dialogue n'est pas une recette.
C'est une attitude,
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c'est comme la méthode
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d'une chaîne
avec de nombreux maillons
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et, en ce moment,
ils sont tous rompus, même le premier.
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Le dialogue est l'unique dynamique
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pour une solution démocratique
du conflit.
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Le PP s'est chargé
de discréditer ce terme
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et de sataniser
ceux qui l'employaient.
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Si tu dis "dialogue",
tu es un sympathisant de l'ETA,
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tu es pour le terrorisme,
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tu n'es pas du côté des victimes,
mais des assassins.