La Pelota vasca. La piel contra la piedra
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ceux qui se sentent basques,
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ceux qui se sentent espagnols
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et ceux qui se sentent
espagnols et basques.

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Je rêve de la cité basque.
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De plus, les mots jouent
en ma faveur :

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en basque "Euskal Herria"
veut dire "peuple basque"

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et "Euskal Hiria",
la "cité basque".

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Je crois que le mot "cité",
dans tous les dictionnaires

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de civilisations, sonne bien.
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En principe, la cité
n'est à personne et à tout le monde.

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Elle n'a pas d'origine, personne
ne peut dire : "C'est la mienne."

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La cité appartient
à ceux qui sont là,

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qui l'ont construite
et la construiront.

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Une cité accepte
des gens très différents,

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on a vu ça dans toutes les cités.
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L'idéal serait de pouvoir passer
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d'un espace où
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il y aurait une identité première,
d'origine,

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à un espace
avec de nombreuses identités,

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y compris celle dont je me réclame,
bien entendu,

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l'identité basque.
J'aimerais que, dans cette cité,

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il y ait un quartier où on parle
ma langue, celle de mes filles,

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l'euskera, et où l'on comprenne
ce quej'écris.

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On le verra unjour,
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au lieu de marcher par terre,
les gens

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seront à 20 cm du sol,
pas plus haut pour ne pas choquer,

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car ils n'auront plus
ce poids sur les épaules,

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ce poids qui pèse si lourd
aujourd'hui.

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Aux Basques,
à tous et à chaque Basque.


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