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Un homme te demande.
Il a l'air bizarre.
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On dirait que
tu as embrassé un vampire...
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- C'est qui? - II n'a pas l'air
d'un écrivain. En tout cas.
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Alors il doit sûrement l'être.
Tout le monde écrit,
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aujourd'hui. Mais plus personne
ne ressemble à un écrivain.
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- Qu'est-ce que je lui dis?
- Dis-lui que je suis sorti.
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Ca. Je l'ai déjà dit.
Il a dit qu'il savait,
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Mais qu'il voulait te voir
quand même.
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- II n'est pas là pour lui.
- Pour qui il est venu, alors?
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Je ne sais pas. Il porte un sac
et une grande valise noire.
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Avant. Ces tarés portaient les
manuscrits dans des enveloppes.
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Celui-ci a l'air d'être tout
juste débarqué du train.
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C'est peut-être un
de tes cousins de Chid?
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Ah bon! II a l'air bizarre. Une
grande valise, ce qui en ferait
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donc. Mon cousin de Chid?
- Tu ne m'as pas compris...
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On a beau vivre cent ans dans
cette ville. Il y aura toujours
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quelqu'un pour dire qu'on est
un étranger ou un paysan.
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Mon grand-pére était paysan,
et je l'aimais plus que tout!
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II m'a demandé si son vieux
copain Téïa était là.
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Bon. Laisse-le entrer, mais
appelle-moi dans cinq minutes.
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Et réserve une table
pour deux heures et demi.
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Aprés on ira chez moi,
pour le dessert.
:06:37
Entrez.
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Bonjour.
:06:55
Bonjour.