:22:02
Bonsoir, Serbie!
:22:05
- Vous avez dormi un peu?
- Non. Mais je suis content.
:22:11
- Ca représente quoi pour vous.
Tout ce monde dans la rue?
:22:14
Vous avez ouvert mon dossier
avec un discours sur la liberté?
:22:17
De quelle liberté tu parles?
:22:20
Lis ce que tu avais dit.
:22:22
Tu avais insulté tout le monde.
:22:24
Aprés j'ai demandé à mon chef
si je pouvais te rouler dessus
:22:27
avec une voiture, la prochaine
fois que tu serais saoul.
:22:30
Je voulais t'écraser
comme un chien. - Comme un chien?
:22:33
Comme un bâtard. Mais mon chef
était un homme trop bon.
:22:36
Il avait dit, "Non. Louka, on
ne doit pas salir les rues."
:22:40
Et si votre chef vous avait dit,
"renversez-le"?
:22:43
Tu serais fini. T'aurais été
ni le premier, ni le dernier.
:22:47
- II y a tellement "d'accidents".
- Mais pourquoi donc?
:22:51
J'étais communiste jusqu'à l'os.
À cette époque. Et toi
:22:56
tu racontais toutes sortes de
conneries sur les communistes.
:23:00
Dans ton discours sur le singe,
tu mentionnais les communistes.
:23:06
"La nature a eu besoin
d'un million d'années
:23:09
pour transformer
le singe en homme,
:23:12
alors qu'il n'a fallu que 50 ans
au communisme
:23:14
pour faire revenir l'homme
à l'état de singe."
:23:16
- Génial!
C'est moi qui ai dit ça?
:23:18
C'etait quand?
- Le 15 novembre 1993.
:23:21
Je vendais des journaux
ce soir-là. - Vraiment?
:23:24
Je ne pouvais quand même pas
me présenter en disant
:23:27
"Je suis flic. Laissez-moi
vous espionner un peu."
:23:32
- Je ne me souviens de rien.
- Tu étais saoul comme une carpe.
:23:38
J'ai dit, "Qu'est-ce qu'il y a.
Bleuets? Qu'est-ce vous voulez?"
:23:42
L'un d'eux m'a sauté dessus
et m'a frappé avec sa matraque.
:23:45
- Sur la tête!
- Ici derriére.
:23:48
Faucon, vous me recevez?
Le bétail est dans le bar.
:23:51
Je gueule de rage.
Je me redresse.
:23:54
J'en frappe un. Puis un autre.
Puis encore un autre...
:23:58
Ils étaient combien,
ces putains de flics?