:54:13
	M. Gregory?
:54:15
	Que faites-vous là? Comment avez-vous franchi
la sécurité? Vous ne pouvez pas.
:54:19
	Je suis désolée. Je peux m'asseoir?
:54:22
	Une jeune femme blessée, avec une béquille.
J'ai le désavantage. Asseyez-vous.
:54:27
	Je viens m'excuser,
si je n'ai rien compris.
:54:31
	Vous tous, les journalistes,
n'avez rien compris.
:54:35
	Vous appelez ces gars la Vipère,
le Moine, le Général.
:54:38
	Vous les glorifiez.
Ce ne sont pas des stars de cinéma.
:54:40
	Sauf votre respect, je n'ai pas le choix.
:54:43
	Je ne peux pas les nommer.
Vos lois me l'interdisent.
:54:46
	Les journalistes vont en prison
s'ils font leur boulot.
:54:48
	Liz Allen, elle risque l'emprisonnement
pour avoir dénoncé ces meurtriers.
:54:52
	Je n'ai rien à voir
dans vos règlements de compte.
:54:55
	- Je ne suis pas ici parce qu'on m'a tiré dessus.
- Toujours ça de gagné.
:54:59
	J'ai écrit pas mal,
et régulièrement, ces 18 derniers mois.
:55:04
	Vous avez dû rater quelques articles.
Le 11 juin - je veux juste clarifier ça -
:55:10
	j'ai suggéré d'allonger les durées
de détention pour les crimes de drogue.
:55:13
	Le 16 juillet j'ai fait un article sur
les agents des impôts - c'est ridicule -
:55:17
	disant qu'on les paie seulement pour
enregistrer les déclarations de revenus,
:55:20
	peu importe qu'ils proviennent de la drogue.
:55:23
	Le 23 juillet j'ai fait
un article sur la police.
:55:26
	Ils peuvent saisir l'argent de la drogue
mais pas le garder. Frustrant, non?
:55:30
	Je n'ai pas besoin de vous pour savoir
que le combat contre la drogue est
:55:35
	contrecarré par les lois
que nous avons en ce moment.
:55:37
	- On est du même bord, M. Gregory.
- Du même bord?
:55:41
	Je n'aime pas vos méthodes,
et je n'aime pas votre journal.
:55:45
	Oui. C'est un torchon.
Mais un torchon populaire.
:55:50
	Utilisez-le. Faites passer
votre message. Utilisez-moi.
:55:53
	Vous devez changer ces lois
qui favorisent les criminels.
:55:56
	Quelle est la contrepartie?
Ou c'est juste une offre charitable?
:55:59
	Et bien, j'enquête sur un nommé Gilligan.
Ne raccrochez pas quand j'appellerai.