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- Oui. A Londres.
- On a fait peu de nouvelles prises.
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On ne dit pas "retourner une scène".
Ça implique que c'était raté.
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On filme juste des morceaux
qu'on n'avait pas avant.
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On en a fait quelques jours.
Deux à Londres, deux aux US.
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On n'a rien retourné.
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On a tourné des plans pour ce genre
de choses, pour le voir sortir ses mains.
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Et exceptionnellement
pour une demi-scène par-ci par-là.
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Mais pour de nombreux gros films,
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il reste toujours des choses à filmer,
et ça dure des semaines.
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On n'a ni l'argent ni le temps, alors
on tâche de filmer de façon économique.
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Quand on répétait cette scène,
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James Marsden a dit: "Je n'ai jamais
rencontré ce gars dans le film."
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J'ai dit: "Demande-lui qui il est.
Et réponds comme tu réponds toujours."
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"Je suis l'incroyable Diablo."
Voilà comment est née la scène.
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- C'est difficile avec un groupe.
- On oublie qu'ils ne se connaissent pas.
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Ça paraît évident, on se dit:
"Ce sont des X-Men, ils sont tous mutants."
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Mais on ne peut pas. Il faut imaginer
qu'ils existent vraiment, que c'est vrai,
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dans la mesure du possible.
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A l'origine, cette scène devait être
beaucoup plus complexe,
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mais pour diminuer le budget
et mettre l'argent ailleurs,
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au lieu de créer des tas d'illusions
et de trucs compliqués,
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j'ai opté pour quelque chose
de plus simple, etj'en suis ravi.
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C'est très élégant. L'éclairage sert
à un créer un espace bleu mort,
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pour faire exister cette fille.
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Je crois que c'est le jour
où j'ai dû lui donner 5 $.