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Permets-moi de te dire
ce que je n'aime pas chez toi.
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Ce serait la moindre des politesses.
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C'est pour ça que tu es venu ?
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Et c'est moi qui suis têtue.
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Tu es sûr que ce n'est pas
pour me forcer à revenir ?
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S'il y avait une chance...
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mais, bien sûr, ça n'arrivera pas.
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Je serais ravi que tu rentres
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à la maison
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et que tu redeviennes ma fille.
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Je pourrais même songer...
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à partager mon pouvoir
et mes responsabilités avec toi.
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Mais tu t'en fiches.
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C'est quoi, cette chose
que tu n'aimes pas chez moi ?
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Un mot que tu as dit me concernant,
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que j'étais arrogant.
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Piller, j'appelle ça être arrogant.
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C'est justement
ce que je n'aime pas chez toi.
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Ton arrogance !
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Tu es venu pour me dire ça ?
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Ce n'est pas moi qui juge, papa.
C'est toi.
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Toi, tu ne juges pas
parce que tu compatis.
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Une enfance malheureuse
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et un meurtre n'est plus un meurtre,
n'est-ce pas ?
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Tu blâmes juste les circonstances.
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Les violeurs et les criminels
sont des victimes pour toi.
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Moi, j'appelle ça des chiens.
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S'ils bouffent leur propre vomi,
on les fouette.
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Un chien obéit à son instinct.
Pourquoi ne pas pardonner ?
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On ne pourrait rien leur apprendre
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si on leur pardonnait
quand ils obéissent à leur instinct.