:47:01
sont à peine suggérées.
Il n'y pas de formes précises.
:47:06
Munch me fait une grande impression.
:47:10
Je trouve qu'on sent énormément
d'humanité dans ses tableaux.
:47:16
Il montre la vie
dans toute sa brutalité,
:47:21
la vie telle qu'elle est.
:47:23
Je suis une compatriote
d'Edvard Munch
:47:27
et j'ai entendu dire de lui
:47:30
que c'était un homme
horrible et affreux.
:47:33
Mais j'aime ce qu'il fait
:47:36
car il dépeint les êtres humains
:47:39
et ça me parle.
:47:41
Je sais un peu de quoi il parle.
J'ai l'impression qu'il dit la vérité.
:47:49
Je pense vraiment
que ça se passe comme ça.
:48:11
Travaillant dans des hôtels,
sur les bancs des jardins et des gares,
:48:15
dans des bars et des restaurants,
:48:18
utilisant le petit morceau de cuivre
qu'il garde en poche,
:48:21
Edvard Munch se met à la gravure,
:48:25
reprenant le thème qu'il avait peint
l'année précédente,
:48:28
La jeune fille et la mort.
:48:30
Une femme nue,
se tenant sur la pointe des pieds,
:48:34
offre son corps généreux
à l'étreinte de la mort.
:48:46
Vers la fin du 19ème siècle,
:48:49
un nouvel intérêt se développe
en faveur du graphisme.
:48:52
En Allemagne, Munch,
:48:54
vu avec un professeur d'art graphique
de l'université de Berlin,
:48:58
étudie les dernières tendances
de la gravure sur cuivre.