Edvard Munch
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"je ne supporte plus la vie"
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et meurt trois semaines plus tard.
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Munch a enfin le soutien
de nombre de ses contemporains

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qui comprennent que son art explore
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de nouveaux terrains d'analyse
du psyché humain.

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Munch recherche la bizarrerie,
le mystère, dans tout ce qu'il voit.

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Il ressent les ondulations du monde,
des arbres, des rivages,

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des cheveux féminins,
des corps qui tremblent.

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Comme aucun autre peintre norvégien,
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Munch cherche à faire trembler
les tréfonds de notre âme.

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Sur son thème des visages solitaires au
regard fixe dépeint dans Anxiété,

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Munch s'attaque à un art graphique
qu'il lui reste à maîtriser:

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la xylographie.
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Il était familier du travail de Gauguin
utilisant le grain et la texture du bois,

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les profils simples et bruts des blocs
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réalisés à Tahiti.
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La technique japonaise
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de contours de bois
de différentes couleurs.

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L'impact immédiat de l'utilisation
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du noir et du blanc
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par le Français Paul Valloton.
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C'est peut-être sur ce terrain
que Munch va le plus loin.

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Il invente une technique
avec des morceaux de bois

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découpés selon les divers
contours du sujet.

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Les morceaux sont coloriés à l'encre
avant d'être rassemblés

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comme dans un puzzle,
avant d'être imprimés.

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Il se sert du grain dans le bois
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pour revisiter les thèmes familiers
de La Frise de la vie,

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et n'en sortir que
la simplicité et la force vitale,


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