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Même les petits Mexicains en boivent.
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Je ne suis pas un petit Mexicain.
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Compris? En fait, je ne sais pas qui je suis.
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Je me suis longuement regardé
dans le miroir, et vous savez ce que j'ai vu?
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- Quoi?
- Rien.
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Mon père, lui, c'est quelqu'un.
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Je ne parviens pas à être à la hauteur
de ses aspirations.
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Et pour couronner le tout,
je laisse tomber mon fils. Mon propre fils!
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- Ferme-la. Je m'en fous.
- Pourquoi tout le monde me frappe?
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- Bois du café. Tu vas te sentir mieux.
- Je n'aime pas...
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- C'est ça.
- Oui, c'est bon.
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Ça énergise. Et ça calme.
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C'est la force qui permet
aux champions d'atteindre leurs rêves.
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Dis-moi ce qui se passe, mais sans pleurer,
sinon je m'en vais.
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Je ne suis pas un entraîneur.
Je ne peux pas vaincre le vieux.
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Tu peux vaincre ton père!
Ce n'est qu'un homme.
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Entraîner une équipe, Paul, c'est dur.
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- Phil.
- Peu importe. C'est dur.
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Quand l'équipe perd, c'est notre faute.
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Mais quand on arrive à gagner,
il n'y a pas de meilleures sensations.
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C'est comme gagner le Super Bowl.
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- Vraiment?
- Oui.
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À moins d'être pris avec un tas de nuls.
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Donne-moi trois ans et je les enligne.
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- Je suis désolé.
- Mais j'ai eu une bonne idée.
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On peut peut-être prendre un raccourci,
et en faire baver à ton père.
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Mais pour y parvenir,
on va avoir besoin de viande fraîche.
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D'accord.
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Continuez comme ça,
vous ne serez jamais bon dans la viande.
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- Maria, le prosciutto. Il est presque 10 h.
- D'accord.
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- Umberto!
- Salut, entraîneur.
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Ne t'inquiète pas, tes saucisses sont prêtes.
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- Bonjour.
- Magnifique. Grazie.
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- Tes neveux travaillent aujourd'hui?
- Sì, à l'arrière.
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Fais le tour et va les voir.
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- Vraiment?
- Oui.
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Maria?