Lord of War
aperçu.
afficher.
signets.
suivant.

:14:00
J'ai eu ma première opportunité
au Liban après l'attentat-suicide.

:14:05
Mais je n'étais pas le seul
à y faire des affaires.

:14:12
Quand les États-Unis
quittent une guerre,

:14:14
ils n'emportent pas leurs munitions.
:14:17
Les transporter coûte plus cher
qu'acheter du neuf.

:14:20
Bon...
:14:22
On vend au kilo.
:14:24
Des armes d'occasion mais en bon état.
:14:29
- Vous voulez combien de kilos ?
- 5 000.

:14:32
J'étais doué pour les langues,
:14:34
mais j'ai vite compris qu'aucune
ne valait celle des dollars,

:14:37
dinars, drachmes, roubles,
et de ces putains de livres sterling.

:14:41
Bien sûr, l'armée se servait
au passage.

:14:44
Les salaires n'y étaient pas meilleurs
à l'époque que maintenant,

:14:47
et certains gradés,
comme le Colonel Southern,

:14:50
avaient besoin d'argent
pour leurs guerres privées.

:14:53
Content de faire votre connaissance.
:14:55
C'est de la petite monnaie, Vit.
Ce n'est rien du tout.

:14:59
- Tu veux faire des trucs plus légaux ?
- Non, plus illégaux !

:15:03
Qu'est-ce que je donnerais pas
pour un plat de choux et de patates !

:15:32
Ce n'est pas notre guerre.
:15:35
Vit, viens...
:15:38
Allez. On y va.
:15:50
Vendre des armes,
c'est comme vendre des aspirateurs.

:15:53
On téléphone, on lève des fonds,
on prend des commandes.

:15:55
J'étais un marchand de mort
opportuniste.

:15:58
Je fournissais toutes les armées
sauf l'Armée du Salut.


aperçu.
suivant.