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Ton devoir est de faire ton travail.
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Je le sais, mais je n'y arrive pas.
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Peut-être que tu ne vas pas bien.
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Ce n'est pas ça, maman. Je vais bien.
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Je fais de mon mieux quand je suis là-bas,
mais je n'arrive pas à me concentrer.
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Ce travail ne m'intéresse pas.
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Je l'ai dit à mon retour.
C'est trop monotone.
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Tu ne sembles pas réaliser...
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C'est ça, réaliser. Personne ne réalise
que j'ai changé. Je suis différent.
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Je reviens de l'enfer.
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Les gens s'intéressent à mon uniforme,
à ma manière de danser.
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Je ne suis en phase avec personne.
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Je voulais juste rentrer,
commencer une nouvelle vie, être libre,
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et je me retrouve encore sous les ordres.
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Un quotidien morne, étouffant, mécanique.
Encore pire qu'à l'armée.
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Et vous tous qui essayez
de planifier mon avenir
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en me montrant ce que vous pensez
qui est bon pour moi.
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Il ne vous est pas venu à l'esprit
que j'ai évolué,
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que j'ai appris
que la vie vaut bien plus qu'une médaille
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ou qu'un travail insignifiant.
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- Merci. Pourquoi as-tu...
- Clint.
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Que voudrais-tu faire ?
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Où voudrais-tu aller ?
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Quelque part. N'importe où,
tant que je peux faire ce que je veux.
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Si c'est vraiment ce que ton cur te dicte,
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je pense que tu dois l'écouter.
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Je savais que tu comprendrais.
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Il va encore nous quitter.
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Ça ne fait rien.
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C'est son bonheur qui compte.
Il doit se retrouver.
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Tu es trop bonne, maman.
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Je sais qu'il y a beaucoup de chantiers
en ce moment en Nouvelle-Angleterre.
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Hé, Allen ! Allen !
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On m'appelle ?
:10:45
Oui, arrête-toi un instant. Je veux te voir.
:10:53
- Oui ?
- J'ai de mauvaises nouvelles.
:10:55
On licencie,
les nouveaux doivent partir. Désolé.
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D'accord.