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"Je tourne tellement, j'ai oublié."
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Foutaises!
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J'ai dit: "Où qu'elle soit,
je veux la récupérer."
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Certaines personnes
ont détesté ce film.
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J'ai organisé des projections
et certains s'en allaient.
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Des amis à moi.
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Je l'ai montré à des cinéastes,
ils n'ont pas aimé.
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Certains, oui.
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Il m'a marqué de manière
très différente.
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Vraiment.
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Car j'ai vu
dans ces 70, 80 ou 90 minutes
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tout ce qu'on doit trouver
dans un film.
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Avec 50% de tout ça,
on fait un super film.
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Et lui, il a les 100%.
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A mon avis, l'action
dans Le Mouchard est comparable
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à l'action dans...
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Comment ça s'appelle, déjà?
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Brève rencontre?
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Pour moi, c'est un film
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tout comme celui-ci,
bien que très différent,
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dont l'intrigue
repose sur l'émotion
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et où l'action visuelle
est réduite au profit
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du sentiment de culpabilité.
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Un homme qui trompe sa femme
et vice-versa.
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Deux adultes,
ayant chacun une famille,
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sont sur le qui-vive,
car ils ont une liaison
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et se retrouvent
à l'appartement ïun ami.
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Ils sont près du lit,
ils se touchent, se rapprochent...
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Tout ça est si illégal,
si immoral, si impie...
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Le seul moment ïaction
est quand la porte s'ouvre
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et que l'ami en question dit:
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"Désolé, continuez.
J'ai oublié quelque chose."
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Et c'est ça qui brise la glace.
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Ça, pour moi, c'est un sommet
dans la violence et dans l'action,
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alors que personne ne fait rien.
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La violence,
c'est ce sentiment de culpabilité.
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Une culpabilité énorme.
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Deux adultes...
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Ici, l'action n'a pas besoin
ïêtre montrée