:16:00
J'ai eu envie de revoir
ma mère et Francey.
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Ça fait dix ans
que je n'ai pas vu ma mère,
:16:05
depuis que je suis sorti
de maison de correction.
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Tu as fait du chemin depuis.
Tué huit types.
:16:12
Tu me fais la morale ?
:16:13
Non, je t'envie.
Tu as réussi à partir d'ici.
:16:17
Ouais, très loin d'ici.
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C'est quoi, ton business ?
:16:22
Moi ?
Je suis architecte.
:16:25
Je construis des maisons,
enfin, si j'en trouvais à construire.
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Ça alors, un architecte.
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Pour construire des maisons ?
T'as été au lycée ?
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Ouais, et à la fac aussi,
pendant six ans.
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J'ai trimé comme un malade
pour pouvoir me payer...
:16:41
Un architecte. T'étais bien
le plus futé de tous, Dave.
:16:44
Ça valait le coup.
:16:45
Tu dois être
plein aux as aujourd'hui.
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Ouais, tu parles.
:16:49
Je peins pour Pascagli.
Il va me donner 25 billets.
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Mon premier salaire
depuis longtemps.
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Six années d'études et
tu n'en retires que des miettes.
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Elle est bien bonne.
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Quelle cloche. À crever
de faim et de froid, et pour quoi ?
:17:07
Des miettes.
Moi, je me suis servi.
:17:09
Je vis comme
un prince. Regarde.
:17:12
De la soie. 25 biftons.
:17:14
Fait sur mesure.
Cent cinquante billets.
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- Et des filles...
- Tu n'as pas peur ?
:17:19
Moi ? De quoi ?
On ne vit pas éternellement.
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Mais, je sais pas.
Parfois, j'ai la trouille,
:17:25
et parfois, j'ai vraiment envie
de me ranger.
:17:28
Mais ces huit types
t'en empêchent.
:17:30
Si tu continues,
il y en aura bientôt neuf.
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On ne sera plus potes
comme avant, t'entends ?
:17:44
Je veux voir Francey.
Voir comment elle va.
:17:47
Elle est sûrement mariée.
:17:49
Peut-être qu'elle est morte.
Non, pas ma Francey.
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Elle a trop de bon sens.
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Eh, visez-moi un peu ça !
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D'où tu tiens ton costard ?