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Prouvez vos droits de propriété
aux tribunaux français,
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et I'affaire sera concIue.
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Bonne journée, messieurs.
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II était de mon devoir de vous avertir.
J'aurais refusé
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- vous voir ainsi ennuyé.
- Merci.
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- Ne m'en veuiIIez pas.
- Au contraire. Je vous remercie.
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- Bonne journée.
- Bonne journée, monsieur.
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Croyez-moi, je...
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Si on déjeunait ?
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- Sortez d'ici !
- Oui, sortez.
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Ne faites pas cette tête.
Vous avez peut-être une chance.
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- Une chance ?
- C'est ridicuIe.
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Une petite chance.
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J'aimerais être juste.
Vous pourrez peut-être vous arranger.
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Taisez-vous. Nous irons voir un avocat.
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Moi, je verrai un avocat, et vous un juge.
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Ça ne vous aidera pas.
Vous ne me faites pas peur.
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La Russie nous soutiendra
dans cette affaire.
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Oui. Vous ne représentez
qu'une ex-grande duchesse...
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- La grande duchesse.
- L'ex-grande duchesse.
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En tout cas,
c'est une femme charmante, exquise.
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Si nous obtenons un procès,
ce sera devant Ies tribunaux français.
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Quand Ia grande duchesse
viendra à Ia barre...
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Bon, que dira-t-eIIe, au tribunaI ?
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De quoi aura-t-eIIe I'air ?
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La mode de printemps Iui va bien.
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Messieurs, Ie juge sera français
et Ie jury sera français.
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Tout Ie monde sera français.
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Avez-vous vu un tribunaI français
devant des jambes ravissantes
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et une jupe Iégèrement reIevée ?
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Vous ne gagneriez rien
à montrer Ies vôtres.
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Vous croyez
qu'on va vous donner Ies bijoux ?
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Non, je ne suis pas un gangster.
Je cherche à vous embêter.
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Nous ne céderons pas.
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Mais parIez-nous franchement.
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Oui.
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- Et ma proposition ?
- QueIIe proposition ?
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Si nous déjeunions ?