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II n'est jamais trop tard pour changer.
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J'appartenais à Ia petite bourgeoisie.
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Non.
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Mes parents
vouIaient me garder à Ia ferme.
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J'ai préféré Ia baïonnette.
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La baïonnette ? Vraiment ?
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- J'ai été bIessée devant Varsovie.
- BIessée, comment ?
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J'étais sergent de cavaIerie.
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Vous vouIez voir ma bIessure ?
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Avec joie.
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Un Iancier poIonais. J'avais 16 ans.
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Ma pauvre Ninotchka.
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PIaignez pIutôt Ie PoIonais.
Je suis vivante, moi.
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QueIIe femme êtes-vous ?
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Ce que vous voyez.
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Je ne suis qu'un rouage
dans Ia grande roue de I'évoIution.
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Le pIus adorabIe des rouages.
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Je vais vous avouer queIque chose.
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Jamais je n'aurais pensé
m'éprendre d'un sergent.
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Vous entendez ?
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- II est 12 h.
- II est minuit.
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Regardez Ia penduIe.
Les aiguiIIes s'embrassent.
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N'est-ce pas joIi ?
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C'est tout natureI. Pourquoi ''joIi'' ?
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II est minuit.
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L'heure universeIIe de I'amour.
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Faire du sentiment vous paraît nécessaire,
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en pIus de votre joie intense.
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C'est même indispensabIe.
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Vous êtes trop sentimentaI.
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Vous passez votre temps à tout anaIyser.
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Je ne me Iaisserai pas faire.
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L'amour n'est pas si simpIe.
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Pourquoi Ies coIombes roucouIent-eIIes ?
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Pourquoi Ies froids escargots
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se tournent-iIs autour en rond ?
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Pourquoi Ies mouches voyagent
pour trouver I'amour ?
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Pourquoi Ies fIeurs s'ouvrent-eIIes ?
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Ninotchka, ne ressentez-vous aucun
symptôme de Ia divine passion ?
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Une sensation de chaIeur,
des mains fiévreuses,
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un corps aIangui.