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Ça va, aujourd'hui ?
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- C'est bon ?
- Oui.
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- Notre chèque.
- J'y pense.
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IIs sont sympathiques.
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Content de vous revoir.
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Un nouveau cIient est Ie bienvenu.
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J'espère que vous reviendrez nous voir.
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II est vieux. Sa mémoire faibIit.
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QueI est votre but ?
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Doit-on toujours avoir un but ?
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Vos méthodes ne vaIent rien.
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Je ne suis ni BuIjanoff,
ni Iranoff, ni KopaIski.
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OubIiez Ie procès.
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Vous gagnez, tant mieux.
Nous gagnons, encore mieux.
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Vous êtes injuste.
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Quand nous nous sommes rencontrés,
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savais-je que vous étiez mêIée
à cette affaire ?
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Vous Ie savez, maintenant.
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Je sais que Ies méthodes de travaiI
que vous empIoyez
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méritent Ia mort en Russie.
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La mort. Toujours Ia mort.
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Et Ia vie, Ninotchka ?
N'y pensez-vous donc jamais ?
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Pensez-vous au moment présent ?
Le seuI qui compte vraiment.
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Ne prenez pas tout au sérieux.
Ça ne sert à rien.
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Détendez-vous.
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Je vous en suppIie, sergent.
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- Souriez.
- Quoi ?
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- VouIez-vous sourire ?
- Pourquoi ?
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- Souriez, c'est tout.
- De quoi ?
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De n'importe quoi.
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Du ridicuIe spectacIe de Ia vie,
des gens trop sérieux
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qui exagèrent Ieur propre importance.
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Riez au moins de nous deux.
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- Pourquoi ?
- Nous nous ressembIons peu.
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AIors, retournez à votre tabIe.
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Non. Pas encore.
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Je veux vous faire rire au moins une fois.
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Retournez à votre tabIe.
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Ce n'était pas un rire, ça.
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II faut rire avec votre coeur.
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Je sais.
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J'ai une histoire drôIe.
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Voyons.
:45:52
Je sais.
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Deux Français se rendent aux États-Unis...
:45:57
Sur queI bateau ?