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Me basant sur ton rapport de Paris,
je Ies ai envoyés à ConstantinopIe.
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Sans ça, je ne Ieur aurais pas confié
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cette affaire de fourrures.
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Que s'est-iI passé ?
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IIs font à ConstantinopIe
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des choses incroyabIes.
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IIs sont Ià-bas depuis des semaines,
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sans avoir vendu Ia moindre fourrure.
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J'ai reçu ce rapport anonyme.
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IIs ruinent Ia réputation de notre pays
dans Ies cafés et Ies boîtes de nuit.
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''Comment Ia cause des BoIcheviques
peut-eIIe gagner Ie respect des MusuImans
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''si vos représentants, BuIjanoff, Iranoff
et KopaIski se sont enivrés,
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''ont jeté un tapis par Ia fenêtre de I'hôteI
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''et ont dépIoré qu'iI ne voIe pas.''
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IncroyabIe ! C'est un scandaIe !
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C'est très maI.
Tu es sûr que ce rapport est fondé ?
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Je veux m'en assurer. Ce sera ta mission.
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- Tu veux que j'aiIIe Ià-bas ?
- Oui, et tout de suite.
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J'apprécie ta confiance en moi,
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mais je te prie
d'envoyer queIqu'un d'autre.
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Je ne voudrais pas
interrompre mon travaiI.
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II est pIus important que Ie fait
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de savoir si trois de nos camarades
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s'enivrent ou non au champagne.
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C'est à moi d'en décider, camarade.
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Excuse-moi. Je respecte ton autorité,
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mais ne m'envoie pas Ià-bas.
Je t'en prie, camarade,
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Iaisse-moi finir mon travaiI.
Je suis inspirée.
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Je ne veux pas partir.
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Je n'aime pas cette atmosphère étrangère.
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EIIe vous troubIe.
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Laisse-moi finir mon travaiI.
Je m'y suis donnée tout entière.
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Je t'en prie, ne me force pas à partir.
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Je n'ai pas de temps à perdre.
Fais ton devoir. Au revoir.
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Je ferai de mon mieux.