Casablanca
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:09:14
Désolé, c'est une salle privée.
:09:17
Ce culot !
Je sais que c'est une salle de jeu.

:09:21
Comment osez-vous ?
:09:22
Des ennuis ?
:09:23
J'ai fréquenté les casinos
de Honolulu à Berlin !

:09:26
Et si vous croyez que
vous allez m'empêcher d'entrer. . .

:09:35
Vous n'avez qu'à aller au bar.
:09:37
Mais savez-vous qui je suis ?
:09:39
Oui. Soyez heureux que le bar
vous soit ouvert.

:09:41
Vous m'insultez ! Je me plaindrai
au Haut Commandement !

:09:47
Est-ce que tu parles toujours à
la banque allemande sur ce ton ?

:09:51
- Pourquoi pas ?
- D'accord. . .

:09:54
- A ton arrivée ici, j'avais pensé. . .
- Pensé quoi ?

:09:58
Depuis quand ai-je le droit
de penser ?

:10:05
Tu permets ?
:10:07
Dommage pour ces agents allemands. . .
:10:10
Hier, ils n'étaient que deux commis.
:10:13
La mort en a fait des héros.
:10:16
Tu es un homme cynique,
si je peux me permettre. . .

:10:19
Je te permets.
:10:20
Merci. On boit un verre ?
:10:22
J'oubliais, tu ne bois jamais.
Moi, j'en prends un autre.

:10:26
Tu me méprises, n'est-ce pas ?
:10:28
Si tu m'intéressais, oui.
:10:30
Pourquoi ?
:10:32
C'est mon boulot qui te dégoûte ?
:10:35
Pense à ces réfugiés qui crèveraient ici
si je ne les aidais pas !

:10:40
C'est pas si mal que ça !
Je leur procure des visas.

:10:44
Mais à quel prix,
Ugarte, à quel prix ?

:10:48
Pense à tous ceux qui ne peuvent
pas payer le prix de Renault !

:10:51
Avec moi, c'est moitié prix !
J'suis pas un parasite !

:10:54
Oublie le parasite,
c'est le miteux que je n'aime pas.

:10:58
Après ce soir,
je laisse tout tomber.


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