:03:01
Un instant.
:03:21
Je craignais qu'il ne soit déjà vendu.
:03:23
On savait que vous reviendriez.
:03:26
Je sais que c'est idiot
et extravagant...
:03:28
mais je ne saurais m'en passer.
:03:30
Emballez-le vite,
avant que je ne change d'avis.
:03:34
Faites attention !
:03:40
Pasteur ! Quelle bonne surprise.
:03:43
- En effet. Je vais vous aider.
- Merci.
:03:47
Non, pas celui-ci. Je crains de
l'oublier et j'y tiens beaucoup.
:03:52
Je comprends.
:03:54
Devinez ce que j'ai là.
:03:56
- Du Porto.
- Pire.
:03:58
- Des cigares.
- Mon mari en fume aussi.
:04:01
- Il peut se le permettre.
- J'en doute.
:04:03
- Il a une femme dépensière.
- Je n'en crois rien.
:04:06
C'est vrai. Je n'y peux rien.
J'aime les belles choses.
:04:10
Des choses qui sont au dessus
de nos moyens. Les belles toilettes...
:04:13
de bonnes écoles pour les enfants,
la voiture, le jardin...
:04:18
- Je vois.
- Êtes-vous délicieusement honteux ?
:04:21
- Délicieusement.
- Oh, pasteur !
:04:23
Entre pécheurs...
Que diraient les gens ?
:04:25
Ils savent que vous êtes
très compréhensif.
:04:29
- Vous faites tant de bien.
- Je l'espère.
:04:33
J'espère être à la hauteur.
:04:35
Vous pensez que
la crise est imminente ?
:04:39
Imminente, oui.
:04:42
- Bonsoir, Lady Beldon.
- Bonsoir, pasteur.
:04:44
Bonsoir.
:04:46
Faire les magasins est devenu impossible.
On ne peut s'approcher du comptoir...
:04:50
et quand enfin, on y est,
cela coûte deux fois plus cher.
:04:54
- Quelle incroyable description.
- Asseyez-vous. Et ne reniflez pas.
:04:58
Je n'ai cessé d'être bousculée
par des petites bourgeoises...