:04:01
- Il peut se le permettre.
- J'en doute.
:04:03
- Il a une femme dépensière.
- Je n'en crois rien.
:04:06
C'est vrai. Je n'y peux rien.
J'aime les belles choses.
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Des choses qui sont au dessus
de nos moyens. Les belles toilettes...
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de bonnes écoles pour les enfants,
la voiture, le jardin...
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- Je vois.
- Êtes-vous délicieusement honteux ?
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- Délicieusement.
- Oh, pasteur !
:04:23
Entre pécheurs...
Que diraient les gens ?
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Ils savent que vous êtes
très compréhensif.
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- Vous faites tant de bien.
- Je l'espère.
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J'espère être à la hauteur.
:04:35
Vous pensez que
la crise est imminente ?
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Imminente, oui.
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- Bonsoir, Lady Beldon.
- Bonsoir, pasteur.
:04:44
Bonsoir.
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Faire les magasins est devenu impossible.
On ne peut s'approcher du comptoir...
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et quand enfin, on y est,
cela coûte deux fois plus cher.
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- Quelle incroyable description.
- Asseyez-vous. Et ne reniflez pas.
:04:58
Je n'ai cessé d'être bousculée
par des petites bourgeoises...
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- qui dépensaient trop.
- Comme moi.
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Oh non, pire.
Vous êtes Mme Mannering ?
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- Miniver.
- La femme de l'avocat.
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- Mon mari est architecte.
- Quelque chose dans ce genre.
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Où va le pays ? Tous à vouloir
surpasser leurs supérieurs.
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Pas étonnant que
l'Allemagne s'arme.
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- Bonsoir, madame la baronne.
- Bonsoir, Ballard.
:05:41
- Bonsoir, madame.
- Bonsoir, M. Ballard.
:05:44
Ce grand sac...
Ne m'attendez pas.
:05:46
- Bonsoir.
- Au revoir.
:05:48
Merci.
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- Je vous attendais au train de 5h.
- Je l'ai raté de 2 min.
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- C'est bête, non ?
- Le temps n'attend pas !
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Et les trains non plus.
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Avez-vous un instant
à me consacrer, madame ?