:41:02
Je crains de ne pas vous suivre.
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Elle croit que vous l'aimez.
:41:08
Pardonnez-moi mais y a-t-il des cas
de démence dans votre famille?
:41:11
Le pire, c'est qu'elle croit
vous aimer aussi.
:41:14
- Pauvre enfant.
- Et c'est de votre faute.
:41:18
- Je ne vous suis pas.
- Vous lui avez apporté les orchidées?
:41:22
Je les ai laissées à la porte, en effet.
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Mais d'où vient l'idée
que je suis amoureux de votre fille?
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Elle a reçu des orchidées et
des mots doux d'un soupirant inconnu.
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- Elle croit que c'est moi?
- Vous excitez son imagination.
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Là n'est pas mon intention.
Je n'ai pas écrit ces mots.
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Evidemment.
C'est moi qui les ai écrits.
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- Voilà bien un cas de démence.
- Pas du tout.
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Faites comme si vous étiez
l'auteur de ces mots doux.
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- Je vois. Et ensuite?
- Décevez-la.
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- En avouant la vérité?
- Bien sûr que non.
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Sa fierté serait ébranlée.
Elle doit croire que vous l'aimez...
:41:58
puis il faudra qu'elle perde
cet engouement, pour son bonheur.
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Facile. Dites-lui
que je suis un goujat.
:42:05
Elle doit s'en rendre compte
par elle-même.
:42:08
Ah oui? Et comment?
:42:10
Venez chez moi ce soir
et soyez vous-même!
:42:13
Je viens donc chez vous ce soir?
:42:15
Et pour comble de désillusion...
:42:17
vous lui direz que vous partez
demain en Amérique du nord.
:42:20
Mais je ne pars pas.
Je me plais ici.
:42:23
Je vous paierai le voyage
plus une prime.
:42:25
Merci bien, M. Acuna.
:42:27
Mais seul le Salon Azur m'intéresse.
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Si vous me rendez ce service,
vous danserez pour moi à l'avenir.
:42:34
Je veux ça par écrit,
et la date laissée en blanc.
:42:39
- A quelle heure dois-je venir?
- A 21 h.
:42:42
Et ne restez pas trop tard.
:42:49
- J'ai un truc dans l'il.
- Une serrure sans doute.
:42:52
- A ce soir, 21 h.
- Et je ne resterai pas trop tard.