:30:03
Tout en le disant, je savais
qu'il aimait encore sa femme.
:30:07
Et parce que je l'aimais, je me
sentais obligée de la lui rendre,
:30:11
de la faire revivre,
:30:14
de le rendre heureux.
:30:21
Tout ce que vous dites
revient au même.
:30:24
Je dois décider
de sa vie ou de sa mort.
:30:27
Le traitement à l'insuline
est exceptionnel,
:30:30
comme Mlle Connell
me l'a fait remarquer.
:30:33
Vous admettez que c'est dangereux.
Pourquoi le suggérer ?
:30:37
Je l'ai déjà utilisée.
C'est notre dernier espoir.
:30:41
C'est le danger lui-même
qui rend la guérison possible.
:30:45
L'insuline provoque un coma.
:30:47
Puis, un choc sur les nerfs
ranime le malade.
:30:51
Ce choc peut tuer...
mais il peut aussi guérir.
:30:57
Je ne sais pas.
:30:58
Une grave décision.
:31:00
Mais votre responsabilité
est d'ordre technique.
:31:03
D'ordre technique ou réelle,
:31:05
la question est :
vivra-t-elle ou non ?
:31:08
Ce n'est pas une question
de vie ou de mort.
:31:11
Votre femme vit dans un monde
dénué de joie et de sens.
:31:16
Nous avons une chance
de lui rendre la vie.
:31:46
Alors ?
:31:47
Elle est vivante, c'est tout.
:31:52
Ne le prenez pas tant à coeur, Betsy.
:31:54
Je voyais ça autrement.
:31:58
J'ai attendu des heures.