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Debout, mon enfant, debout.
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Je ne vous ai pas déjà vue
dans le palais?
:14:07
Je n'oserais pas
me faire remarquer, Sire.
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Oh, mais bien sûr! Vous êtes la petite
gueuse de Beaucaire, le barbier.
:14:13
Un gars splendide, ce Beaucaire,
et si séduisant.
:14:16
Beaucaire? Séduisant?
:14:18
Je ne vois pas comment un homme
peut être aussi séduisant.
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Croyez-moi Sire, il n'y a rien
entre Beaucaire et moi.
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Rien?
Vous appelez ça rien...
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ce baiser au bal des domestiques
derrière les sacs d'oignons?
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- Sire, vous savez ça?
- Mon enfant...
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le roi a des yeux partout.
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Mais Votre Majesté, je ne suis pas venue
pour parler de Beaucaire...
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aussi séduisant
qu'il puisse être, et...
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charmant, spirituel, intelligent!
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Il se trouve que je sais que vous avez
pour lui plus qu'un simple intérêt.
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Oh Sire, j'admets que
pour un barbier il est très amusant...
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et... eh bien, c'est vraiment un chou.
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Mais après tout, Beaucaire est un homme,
et je ne m'intéresse pas aux hommes...
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aux simples mortels.
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- Mon intérêt va à la France.
- Que voulez-vous dire?
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Sire, je suis une patriote.
J'aime la France.
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Et pour moi, Sire,
vous êtes la France... toute la France.
:15:16
Oh, c'est juste la façon
dont me va ce manteau.
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C'est strictement pour paresser.
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Ah, quel moment...
seule avec la France.
:15:27
Voir la France.
Entendre la France.
:15:31
Toucher la France.
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Vous savez quel moment c'est,
pour une femme?
:15:36
Ce n'est pas trop mal
non plus pour la France.
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Ne me considérez pas comme une femme,
mais comme le peuple de France.
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Je préfère vous considérer comme une
femme. Cette chambre est si petite.
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Cela, Sire, c'était pour la France.
:15:54
Maintenant, un pour les colonies.
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- Louis!
- La reine!